Comment faire coexister les différents modes, dans un espace public contraint et de manière cohérente avec la politique globale de déplacement et d’aménagement urbain ? Cette formation fournit les méthodes et les outils pour concevoir les aménagements de la voirie urbaine.
Dans le cadre global de la transition écologique et énergétique, la loi ALUR, la loi d’Orientations des Mobilités et plus récemment la Loi Climat et Résilience affirment le besoin de coordonner urbanisme et déplacements. Pour la maîtrise d'ouvrage et son conseil, comment intégrer et articuler cette politique de déplacement et de mobilités dans les documents d’urbanisme, de façon à ce qu’elle constitue le levier des stratégies d’aménagement du territoire aux différentes échelles ?
Les opérations d'aménagement nécessitent fréquemment le recours à des expropriations, dont la procédure est source de difficultés, voire de contentieux, compte tenu de l'intervention du droit européen, de l'évolution de la procédure et de la jurisprudence en France.
La gestion économe du sol, inscrite dans la loi depuis près de 40 ans, assume aujourd’hui un caractère urgent et interroge en profondeur les modes de production de la ville. La progressive généralisation du renouvellement urbain oblige à aborder la question foncière plus en amont et à repenser son lien avec le projet. Il faut alors revoir les modèles, employer autrement les outils disponibles, adopter des démarches plus itératives, réversibles et reposant davantage sur la collaboration avec l’ensemble des acteurs de l’urbain.
Les opérateurs de l'aménagement, habitat, des infrastructures et de la construction doivent comprendre l'environnement juridique de leurs opérations, ses incidences, les points de vigilance à mettre en oeuvre mais également la façon dont ils peuvent en tirer parti.
Le travail de l’urbanisme devient de plus en plus paradoxal. Il faut lutter contre le réchauffement, mais aussi s’adapter au réchauffement, produire du commun, de l’unité collective alors que les forces sociales centrifuges augmentent leur puissance, penser long terme et agir court terme. Faire la ville de demain ressemble de moins en moins à ce que nous avons fait et même à ce que nous faisons. Il faut se préparer aux ruptures qui vont affecter nos pratiques dans les années qui viennent.